The Perks of Being a Wallflower ; Stephen Chbosky

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Auteur : Stephen Chbosky
Titre français : Le Monde de Charlie
Editions originales : Pocket Books
Editions françaises : Sarbacane (Collection Exprim’)
Nombre de pages : 231 pages.
Prix : 6,34€ (en VO) & 13,50€ (en VF)
Date de sortie VO : 3 août 1999
Date de sortie VF : 17 novembre 2012
Genre : Jeunesse, Contemporain
Ma note : Coup de 

test3 résumé

Charlie is a freshman. And while he’s not the biggest geek in the school, he is by no means popular. Shy, introspective, intelligent beyond his years yet socially awkward, he is a wallflower, caught between trying to live his life and trying to run from it. Charlie is attempting to navigate his way through uncharted territory: the world of first dates and mixed tapes, family dramas and new friends; the world of sex, drugs, and The Rocky Horror Picture Show, when all one requires is that perfect song on that perfect drive to feel infinite. But Charlie can’t stay on the sideline forever. Standing on the fringes of life offers a unique perspective. But there comes a time to see what it looks like from the dance floor.
The Perks of Being a Wallflower is a deeply affecting coming-of-age story that will spirit you back to those wild and poignant roller-coaster days known as growing up.

test2 avis

Comment parler correctement de ce livre, sans en dire trop, ni pas assez ? C’est une tâche ardue, pour tout avouer. Alors, je vais tenter de faire synthétique. Après tout, ce bouquin est connu, il fut un temps où il a fait vibrer la blogosphère, il est noté 17/20 sur Livraddict, et je pense que ce n’est pas pour rien. Croyez-moi, ce livre est une petite perle. Certes, il s’agit d’une historie d’adolescents comme beaucoup d’autres, mais c’est justement ce qui me plaît à moi : cette recherche de qui nous sommes et l’acceptation de nous-mêmes, les peurs et les doutes, les amours et bonheurs adolescents. Je trouve ça terriblement touchant. Ce bouquin n’y échappe pas.

Pour une deuxième lecture VO, j’avoue avoir été un peu inquiète : le livre date de 1999, j’avais peur que les mots employés soient un peu « vieillots » quand bien même 99, ce n’est au fond pas si loin (je n’avais pas encore tout à fait un an à sa sortie, waouh). Finalement, si du vocabulaire me manquait, ça ne m’a pas empêché de saisir l’essentiel du roman, autrement dit les actions importantes, les citations marquantes, et les émotions que l’auteur tentait de faire passer. Il me semble bien n’avoir pas une seule fois ouvert un dictionnaire en lisant The Perks of Being a Wallflower, pourtant. Bref, autant dire que c’était plutôt appréciable !

J’ai tout de suite adoré le personnage de Charlie. Une nouvelle fois, comme dans le dernier livre que je vous ai présenté, Love Letters to the Dead, il s’agit d’un roman épistolaire. C’est donc au travers de lettres envoyées à un inconnu que l’on découvre Charlie et sa vie d’adolescent… un peu compliquée. Du coup, Charlie, c’est qui ? Charlie c’est un garçon de quatorze, quinze ans, qui entre tout juste au lycée. Il n’a pas vraiment d’amis, c’est le genre un peu silencieux et marginal qu’on laisse de côté parce qu’il n’est pas suffisamment en phase avec ce qui l’entoure. Il réfléchit beaucoup, sans doute trop, il est discret au point de ne pas oser lever la main en cours quand bien même il connaît parfaitement la réponse à la question posée. Les fêtes ? Il n’y a jamais été invité ; la drogue, le sexe, l’alcool : au début du roman, il ne connaît rien de tout ça. On apprend rapidement qu’un terrible drame, survenu un an auparavant, est à l’origine de son comportement quelque peu à côté de la plaque.

Très tôt, on découvre les personnages de Sam et Patrick, demi-frère et demi-sœur qui semblent vivre la vie comme elle vient et au jour le jour, sans se prendre la tête pour des broutilles. Sam, c’est la fille qui rêve encore du prince charmant sans y croire vraiment, parce qu’elle a trop été manipulée par les hommes ; Patrick, c’est l’homosexuel du groupe, qui s’assume comme il peut, le type complètement déluré de la bande mais aussi complètement cassé en dedans. Du même coup, on découvre Mary-Elisabeth, l’ado aux airs punk-rock mais beaucoup plus gentille et ouverte qu’il n’y paraît, sensible et en recherche d’attention permanente parce qu’elle n’a pas confiance en elle. Ils accueillent Charlie à bras ouverts, et c’est ainsi que l’on voit se former ce groupe un peu marginal de jeunes gens fragiles et pourtant souriants, décalés, qui ne se prennent pas cinq minutes au sérieux.

Bon nombre de passages m’ont donné envie de prendre les protagonistes dans mes bras, parfois de les secouer, voire de leur mettre une gifle, parce que ces personnages sont juste terriblement humains, et que si leurs victoires nous permettent d’afficher un immense sourire, leurs échecs et leurs erreurs nous mettent en colère et nous donnent parfois envie de pleurer avec eux. Sans oublier toutes ces phrases percutantes qui restent et tournent dans la tête en nous poussant à réfléchir à leur sens le plus profond. Notamment la plus célèbre sans doute : And at this moment, I swear we were infinite. (J’en veux à la VF qui a traduit « infinite » par « éternels », j’aurais mis « nous étions infinis », personnellement, je trouve que ça a plus de sens…). Vous imaginez bien que si vous vous attendez à un roman d’action à couper le souffle, vous pouvez passer votre chemin ; ici on vise le côté sentimental de la chose, tout en douceur.

Sinon, pour finir, je voudrais juste faire un parallèle avec le film que j’ai eu l’occasion de voir deux fois (une fois quelques années avant de lire le livre, et une fois juste après l’avoir terminé). J’avoue y préférer largement le livre, quand bien même les acteurs et leur jeu sont parfaits (Logan Lerman est parfait dans le rôle du gosse paumé et sensible qu’est Charlie, Emma Watson l’est dans celui de cette Sam torturée par ses relations foireuses avec les mecs, et Ezra Miller tout autant dans le rôle de ce Patrick tellement amusant mais aussi tellement plus blessé qu’il ne le montre. Oui, j’ai vraiment adoré les acteurs, le film m’a arraché des larmes sur la fin, mais en même temps j’ai trouvé qu’il manquait tellement de choses qui, dans le livre, rajoutent encore au trouble de Charlie et nous rattachent encore plus à ces personnages, à cette histoire. Toutefois, c’est quand même un vrai bijou qu’il FAUT regarder.

Les + 
– Une histoire touchante
– Des personnages travaillés et terriblement humains
– L’écriture à la première personne
– L’évolution de Charlie
– Les lectures de Charlie qui me donnent des idées pour mes propres prochaines lectures, héhé.

Les –
– Il n’y en a pas vraiment, mais juste pour la forme je dirais : trop court ; on n’a pas envie de quitter cet univers, ces personnages… Et puis, je rêvais d’une certaine fin, d’une certaine phrase prononcée à la dernière ligne du livre, mais ce ne fut pas le cas, je suis triste. 

coup de coeur

test4 extrait

« And all the books you’ve read have been read by other people. And all the songs you’ve loved have been heard by other people. And that girl that’s pretty to you is pretty to other people. And you know that if you looked at these facts when you were happy, you would feel great because you are describing ‘unity’. »

livraddict

2 réflexions sur “The Perks of Being a Wallflower ; Stephen Chbosky

  1. Ce livre est une petite perle, c’est vrai. Rarement, j’ai été autant touchée par des personnages.
    Le film est sympa, c’est sûr qu’il fait « plus léger » que le livre, plus adolescent peut-être mais tu as raison, les acteurs sont bluffants (surtout Ezra Miller !).

    Aimé par 1 personne

    • Oui, ce livre est magnifique, et il mérite le buzz qu’il a fait sur la blogosphère, vraiment ! Et j’avoue que le jeu d’acteur d’Ezra Miller est… waouh. Je n’imagine pas meilleur Patrick que lui, tout simplement !

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